» Posées sous l’eau les formes calmement arrondissent leur être et aiguisent leur élan, elles semblent saisies par le photographe dans leur mutation, comme modelées par l’onde, s’enroulant dans leur devenir, ou s’ouvrant comme des fleurs de vie, on reçoit alors la plus belle des offrandes, l’éclosion pure de l’essentiel.
elles paraissent murir à l’abri du désordre, comme des embryons de vie, oscillant au seuil de la création. Une tension sensible entre le dedans et le dehors se fait sentir, une tension à la fois courbe et verticale qui réunit finalement les œuvres de Marie-Pierre dans leur rapport commun à la beauté.
l’art du détail, perceptible surtout dans les voiles, provoque un désir irrésistible de toucher. Le vide fluide qui épure ce mystère à moitié caché, attire et trouble parce qu’il nous extrait du monde fini, l’instant d’un regard, pour nous faire goûter le temps magique de la métamorphose, du presque être. » Carine Bianconi